Pourquoi consommer du coton bio ?
Le coton est connu pour ses propriétés hypoallergéniques. Il s’agit d’une matière naturelle idéale pour la conception de tissus doux, confortables, et absorbants. Facile à vivre, il se lave et repasse à chaud, sans prise de tête. Cela fait du coton la matière idéale pour des sous-vêtements agréables à porter et faciles d’entretien… à quelques problèmes près. Et ces problèmes, à vrai dire, sont d’ailleurs assez énormes : main d'œuvre exploitée et exposée à des produits chimiques; pollution des eaux et des sols sont au programme. Par conséquent, aujourd’hui, il semble urgent de trouver une alternative et de ne plus produire que du coton bio. Alors, parce que notre marque française tient à ce que sa lingerie soit engagée écologiquement et socialement, on ne travaille qu’avec ça ! On vous explique ?
LE COTON, INCONTOURNABLE DU PRÊT-À-PORTER ET SES ENJEUX ÉTHIQUES ET ÉCOLOGIQUES
Le coton fait partie de ces matières naturelles incontournables dans l’univers du textile. On le retrouve partout; des t-shirts manches longues et shirts manches courtes aux culottes, chaussettes et soutiens-gorge, en passant par les pantalons et les pulls à capuche. Il s’agit du basique incontournable en ce qui concerne les matières naturelles. Pour autant, qui dit matière naturelle ne dit pas tissu éco-friendly. Voici pourquoi.
Il était une fois, dans un royaume très très lointain, une fibre naturelle surexploitée
Le saviez-vous ? ¼ de la production mondiale des fibres textiles proviennent du coton. Et oui, en effet, c’est énorme. Les sols cultivables, très très loin d’ici, sont surexploités, pris d’assaut au nom de la productivité. En effet, la culture du coton nécessite beaucoup (beaucoup) d’eau et au moins autant de soleil. On retrouve ces ingrédients magiqueS nécessaires au développement du coton au Pakistan, en Chine, en Inde, en Turquie (pour ne citer qu’eux). Autrement dit : ce n’est pas la porte à côté. Résultat : un bilan carbone au moins aussi important que le volume d’eau déversé sur les champs. Vous imaginez ? non ? Cela correspond environ à 70 douches pour un t-shirt, 285 pour un jean.
Une matière naturelle tout sauf écolo
Vous commencez déjà à le comprendre quand on vous parle de bilan carbone et d’eau. Mais ce n’est pas tout. Si les eaux usées étaient clean et traitées, encore, ça irait. Le souci, c’est surtout les pesticides utilisés. En effet, le coton attire toutes sortes d'insectes contre lesquels il convient de lutter afin de ne pas perdre le fruit des efforts des agriculteurs. Il s’agit d’une culture extrêmement polluante, qui utilise 25% des insecticides et 10% des herbicides utilisés mondialement d’après une étude de l’OMS (alors même qu’elle ne représente que 2,5% des surfaces cultivées de la planète !).
Tout cela pollue durablement les nappes phréatiques, l’air, le sol, les eaux et empoisonne les populations vivant à proximité de telles cultures. Les sols pollués sont de moins en moins fertiles et l’espérance de vie des populations vivant à proximité des cultures est réduite.
d’importants risques sanitaires pour les femmes et hommes travailleurs
En effet, forcément, ces pesticides ne disparaissent pas dans la nature après utilisation. Les agriculteurs manquent souvent de moyens et ne peuvent investir dans les protections requises à la préservation de leur santé. Ainsi les travailleurs comme les familles habitant à proximité de champs de coton voient leur santé se détériorer en raison de l’usage de ces produits chimiques. Ces pesticides classés substances dangereuses par l’OMS se propagent dans les sols et les eaux, polluant durablement les terres de ces régions pauvres et causant d’importants problèmes sanitaires. L’OMS nous apprend que chaque année on compte près d’un million de personnes intoxiquées, 22 000 morts, en raison de la culture de coton. Un désastre sanitaire, humain et écologique de taille.
DE L’IMPORTANCE D’INVESTIR DANS DES TEXTILES EN COTON BIOLOGIQUE ÉQUITABLE
Alors on fait quoi ? On appelle au boycott ? En réalité, comme pour bien des choses dans la vie, le tout est une question de mesure, d’équilibre, de juste milieu. Pas de décision manichéenne ni de mise au ban du coton. Chez Mina Storm, on reste pragmatique. On a pris les problèmes un par un, on a cherché des solutions, et on en a trouvé une : le coton bio. Voici pourquoi il est l’alternative éthique, écologique et vegan que toutes les grandes marques devraient adopter.
une culture bio-équitable qui fait du bien aux Hommes et à la planète
Si on y réfléchit bien, c’est bel et bien l’usage de pesticides qui est à l’origine des problèmes écologiques et sanitaires liés au coton. Ce sont ces pesticides qui détruisent l’écosystème, nuisent à la santé de familles entières, épuisent les ressources de nos terres, nous poussant à utiliser encore et encore plus d’eau. Alors la solution est simple ! On n'utilise plus aucun pesticide dans les champs de coton bio. Pour éviter les insectes, on travaille en amont sur un principe de prévention : on surveille les cultures et on lutte biologiquement contre les ravageurs. Un tout petit geste aux immenses répercussions.
- Sans pesticides, la santé des travailleurs et des familles occupant les terres cultivables n’est plus en danger.
- Parce qu’est maintenu un équilibre naturel, la fertilité des terres est stabilisée, voire améliorée.
- La consommation d’eau est considérablement réduite. Plusieurs explications à cela :
- tout d’abord, les produits toxiques que sont les pesticides nécessitent d’être dilués, ce qui consomme beaucoup d’eau;
- de plus les sols biologiques, parce qu’ils comprennent plus de matière organique, retiennent mieux l’eau et l’humidité. En bref, on a besoin de bien moins d’eau lorsque l’on reste bio. Ainsi, la production d’un t-shirt en coton bio nécessite 100 litres d’eau, contre 2700 pour un t-shirt en coton classique. Impressionnant, non ?
des vêtements pour femmes et pour hommes bien plus durables
Ce n’est pas tout ! Un vêtement en coton bio est une pièce dont la fibre textile a été blanchie à l’eau oxygénée, plus douce que le chlore habituel, et dont les teintures sont réalisées sans substances cancérigènes, pour des tissus aussi vibrants que clean. Les tissus sont ainsi anallergénique, plus doux, plus souple, et surtout plus résistants, pour des vêtements durables, respectant la peau, les travailleurs, et l’environnement. Que demander de plus qu’un coton biologique, écologique, éthique, qui se transforme en une lingerie durable addictive à porter ?
LES LABELS CERTIFIÉS QUI ASSURENT UN DRESSING ECO-RESPONSABLE
l’assurance juridique d’une garde-robe biologique et éthique
Juridiquement, le seul moyen de s’assurer que les grandes marques qui clament utiliser du coton bio disent vrai, c’est de s’intéresser à leurs labels. Ce sont eux qui assurent une définition internationale de l'appellation biologique. Pour s’assurer des engagements des marques que l’on achète, il faut donc s’intéresser de très près à leurs labels. Certains garantissent que le coton a bien été cultivé biologiquement, d’autres s’intéressent au processus de fabrication du vêtement dans sa totalité, d’autres encore certifient la marque. Dans tous les cas, c’est ce qui différencie une marque qui n’a de vert que sa communication de celles aux véritables engagements. Un vrai détecteur de mensonge !
Quels labels chercher ? (liste non exhaustive)
- GOTS
- Okeo-tex Standard 100
- Max Havelaar
- EKO
- Ecocert
- Bio Re
les labels Mina Storm
Mina Storm s’engage en toute transparence. Nous travaillons avec des matières naturelles comme notre jersey de coton en cours de certification label GOTS sur 100% de nos gammes coton. Nos autres matières sont certifiées par le label Oeko-Tex 100 classe I (le plus élevé) et nous cherchons des solutions pour les remplacer par des matières naturelles ou recyclées. Mais… ça veut dire quoi exactement ??
Le label GOTS prend en compte des critères environnementaux à chaque étape de production : il interdit un grand nombre de produits chimiques, traite les eaux usées, minimise les déchets et garantit qu’il y a plus de 95% de fibres biologiques certifiés dans le tissu. De plus, il garantit un engagement éthique et social : respect des critères sociaux établis par l’Organisation Internationale du Travail, conditions de travail sûres et hygiéniques, rémunération équitable et heures de travail raisonnables. Bref, un label éthique et écologique, dont les engagements nous tiennent à cœur. C’est pourquoi nous avons lancé les démarches nécessaires pour nous faire certifier.
Le label Oeko-Tex 100 classe I assure que les textiles soient irréprochables d’un point de vue sanitaire. Il garantit un produit fini dépourvu de substances illicites et/ou préoccupantes pour la santé.
(Non, tous les textiles ne sont pas aussi clean. Oui, ça fait peur)
S’HABILLER AVEC LES BONS TEXTILES : S’ASSURER DE CONSOMMER CONSCIEMMENT
Le coton bio: la solution parfaite ?
Rien n’est parfait. La culture du coton se fait encore très loin et demande encore beaucoup d’eau. Nous en avons pleinement conscience. C’est pourquoi nous avons fait le choix de travailler avec des ateliers tunisiens et marocains engagés auprès d'associations locales de jeunes femmes en difficulté afin de leur offrir une formation diplômante. Ainsi, nous nous assurons qu’en plus de conditions de travail éthiques, ces travailleuses bénéficient d’une éducation. Oui, notre coton vient du Portugal et non, ça n’est pas encore idéal. Pour autant, la confection de tissu assure à ces femmes un revenu stable et équitable et un diplôme. Et pour ne rien vous cacher... nous en sommes fières.
Le lin, les fibres recyclées : une meilleure alternative ?
Vous le savez sûrement, nous cherchons en permanence à nous améliorer. Nous avons donc en effet considéré les alternatives possibles. Le lin et le chanvre, tous deux absorbants, anti-bactériens et résistants, pourraient être des alternatives. Pour autant, ils ne sont connus ni pour leur douceur ni pour leur confort. Or notre but, c’est avant tout que vous vous sentiez bien ! De plus, il s’agit de tissus plus onéreux. Chez Mina Storm nous sommes convaincues que pour faire la différence il est capital d’être accessible et inclusif. A quoi bon, sinon ? L’habillement éthique et écologique, si trop cher, peut décourager certains. Pourtant chaque geste compte. Ensemble, on peut faire la différence.
Autre alternative, les fibres recyclées. Chez Mina Storm, le label GRS garantit que nos tissus comprennent au minimum 50% de fibres recyclées. Le mieux pour la planète, c’est encore de faire du neuf avec du vieux, n’est ce pas ?
vers une consommation responsable
Parce que c’est à plusieurs, au quotidien, que l’on changera les choses; il n’y a pas de petits gestes. Il n’existe aucun idéal écologique, comme il n’existe aucun idéal en général. Investir dans de la lingerie durable, que ce soit des soutiens-gorge, des culottes menstruelles ou des bas classiques, c’est déjà écolo ! Assurez-vous que vos achats vous aillent à merveille (on vous aide avec notre guide des tailles) et que vous les aimiez d’amour, et faites les durer. Consommez consciemment, faites confiance à des marques transparentes et certifiées, informez ceux autour de vous, et soyez fières de vous. S’informer comme vous le faites, c’est le premier pas en direction d’un avenir éco-responsables. Chez Mina Storm, en tout cas, on est fières de vous !
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