Douleur aux seins, est-ce normal et que faire ?
Bout de seins douloureux ? Inutile de paniquer !
Mal au sein ? Une expérience déplaisante, mais souvent bénigne. 70% des femmes ont déjà ressenti de l’inconfort lié à des seins sensibles et/ou gonflés, alors pas de panique ! Inutile de penser au pire et de se dire que ces douleurs sont dues à une tumeur maligne, à un nodule ou à un risque de cancer du sein : seules 6% des malades se plaignent de douleur. Alors on respire un grand coup et on se rassure. Si au moindre doute il est bon de consulter un professionnel de santé, surtout en cas d'antécédents pathologiques familiaux, il existe des milliers de moyens naturels pour atténuer la douleur ce qui permet parfois d’éviter les traitements hormonaux, des traitements antibiotiques, anti-inflammatoires ou de l’ibuprofène. Apprenez avec Alix d’Antras (@naturohigh) à prendre soin de vous et à calmer les douleurs à la poitrine.
(ndlr : les conseils naturopathiques ne se substituent en rien à ceux d’un docteur, ni à un éventuel traitement préalablement prescrit)
Alix, naturopathe au féminin, conseille de comprendre son corps pour soulager la douleur efficacement.
Bonjour Alix ! Dites-nous, comment avez-vous décidé de vous consacrer aux autres ? D’où vous vient cette passion ?
Initialement, je menais des études de commerce et de marketing. Alors rien ne me prédestinait à ça. En fait, tout a commencé alors que j’ai été diagnostiquée SOPK (ndlr : syndrome des ovaires polykystique, peut entraîner des troubles de la fertilité). On m’a présenté la PMA comme seule option. Si la PMA est d'une grande aide pour les femmes, j'ai d'abord cherché à m'interesser aux solutions naturelles qui s’offraient à moi. Aujourd'hui j’ai un enfant… et sans PMA. Une vraie victoire. Et me voici aujourd'hui.
C’est donc votre vécu personnel qui vous a conduit à exercer ce métier ?
Exactement. Disons que j’ai eu la preuve que mes méthodes fonctionnaient (rires). J’ai toujours été une fan de yoga et de self-care, je me suis toujours intéressée à l’alimentation… Pour moi c’est un véritable cercle vertueux. On ne peut en tirer que du positif. En bref oui : c’est mon expérience qui m’a donné envie de proposer à toutes les femmes des solutions physiologiques et naturelles. Je veux les aider à embrasser leur condition de femme sereinement et à ne plus vivre leur féminité comme une corvée. Pour cela, il est nécessaire de comprendre son corps, et les raisons des douleurs qui peuvent être éprouvées.
Mamelons sensibles, sensation de brûlure… Au secours, mes seins et mes mamelons me gênent !
Des douleurs aux seins devraient-elles être source d’inquiétude, ou au contraire, est-ce plutôt normal ?
Ni l’un ni l’autre ! Il n’y a pas vraiment de quoi s’inquiéter. Toute femme, tout au long du cycle, est susceptible de souffrir de douleurs mammaires. La faute aux hormones (il peut y avoir un déséquilibre progestérone/oestrogène lors de la puberté, quelques jours avant ou lors des premiers jours de menstruations qui s’accompagnent parfois de maux au ventre et de nausées) entre autres… On peut aussi remarquer des douleurs pendant l’allaitement, pendant la montée ou l’éjection du lait, ou dues à des crevasses autour du téton par exemple. Cela dit, avoir mal, cela n’est jamais “normal”. En cas de douleurs lors de l’allaitement, n’hésitez pas à faire appel à une conseillère en lactation; en cas de douleurs lors des règles, à un gynécologue.
Comment savoir, alors, s’il s’agit d’un cas un peu plus alarmant ?
Si les douleurs sont cycliques et limitées dans le temps, il n’y a généralement pas de quoi s’alarmer. Là où il faut pousser le diagnostic, c’est en cas de détection d’une anomalie à la palpation, comme des grosseurs glandulaires. En cas d’abcès la taille des ganglions peut également augmenter. En bref, il peut être bon de consulter un gynécologue, de procéder à un IRM, à une mammographie ou à une échographie en cas de grosseur nouvelle et douloureuse. Le dépistage reste important en cas de grosseur palpable. Ces douleurs en cas de kyste, cytostéatonécrose (ndlr : amas de cellules graisseuses mortes), tumeurs bénignes ou autres restent très caractéristiques, donc facilement reconnaissables par un professionnel de santé qui lui, contrairement à moi, pourra porter un diagnostic.
Il y a donc différents types de douleurs, liées à différents maux ?
Différentes douleurs, différents maux, pour différentes périodes de la vie, en effet. Des tensions dans les seins peuvent apparaître à cause d’un déséquilibre hormonal ou tout simplement à cause des hormones, lors de la grossesse par exemple. Les hormones causent alors un gonflement des seins. Lors de l’allaitement peuvent apparaître des mastites (ndlr : petites infections mammaires), les canaux galactophores, très sollicités, peuvent se boucher, de petites crevasses peuvent se creuser… A la ménopause, aussi, le corps fait face à des changements hormonaux. Alors, en plus des bouffées de chaleur, les seins peuvent devenir douloureux. L’excès de sport, une mauvaise alimentation, un soutien-gorge inadapté peuvent aussi être en cause.
Effectivement le port 24h/24 d’un soutien-gorge inadapté peut être très nocif pour le corps de la femme… Il peut donc aussi être responsable de douleurs ?
Bien sûr ! D’autant plus que très peu de femmes connaissent leurs tailles de soutien-gorge. Résultat : douleurs dorsales et baleines inconfortables. Les armatures qui cisaillent le dessous de la poitrine peuvent être douloureuses et bloquer les énergies au niveau du plexus solaire, considéré comme un des principaux méridiens du corps en médecine chinoise. C’est aussi sous la poitrine que l’on retrouve les principaux circuits lymphatiques et plus ils sont comprimés, moins fluide est la circulation lymphatique. Les signaux sont facilement identifiables : perte de tonus, et sensation de pesanteur au niveau du plexus solaire en cas de stress. Bref, il est primordial de favoriser le sans armature. Moi-même, je ne porte plus que ça, c’est un soulagement de ne plus me sentir comprimée par ma lingerie. Ce type de soutien-gorge assure de plus un très bon maintien, tout à fait nécessaire par ailleurs pour réduire les douleurs.
La priorité : soulager la douleur dès les premiers signes inflammatoires
Et vous Alix, en tant que naturopathe au féminin, comment vous y prenez-vous pour calmer les douleurs de vos patientes ?
La première étape : remonter à la source de la douleur. J’ai une approche holistique, c'est-à-dire que je travaille sur le corps en tant qu’ensemble. Je commence donc à identifier les habitudes de vie de ma patiente. Est-ce qu’elle bouge beaucoup ? Est-ce qu’elle va à la selle régulièrement ? Quel est son régime alimentaire ? Est-elle stressée ? Quel est son rapport au sommeil ? C’est une véritable enquête que je mène lors des premières semaines de consultation (rires). Cela m’aide à déterminer si elle fait face à un excès d’oestrogène, via l’alimentation ou les perturbateurs endocriniens, si elle élimine bien les toxines ( par le foie, le transit, la transpiration etc)... Et à établir un plan d’action.
Une fois ce plan d’action établi, que conseillez-vous ?
Tout dépend de la source de la douleur ! je peux par exemple travailler sur l’alimentation. Alors, en fonction, soit je recommande les crucifères (choux, brocolis, kale…), des aliments riches en indole-3-carbinol qui bloquent les récepteurs à oestrogènes (pour diminuer son taux), soit je conseille de diminuer la consommation d’aliments trop riches en oestrogènes, comme le soja. Lors de la grossesse, je conseille aussi d’agir en externe, c'est-à-dire de masser la poitrine. En cas de crevasses à l'allaitement, il faut revoir la position du bébé, peut-être investir dans des coquilles d’allaitement. On peut aussi chercher des méthodes pour réduire le stress .. Enfin c’est du cas par cas, tu as saisi l’idée !
Du coup on évite tout traitement médicamenteux, en naturopathie?
Disons que ça n’est pas mon domaine. Ma vision du métier n’est en rien manichéenne, je ne diabolise pas la médecine et ses prescriptions. Je peux très bien travailler avec une patiente qui suit déjà les prescriptions d’un gynéco. Je nous considère complémentaires, et non en compétition. S’ils sont parfois évidemment nécessaires, les traitements médicamenteux sont aussi difficiles à gérer pour le corps, tout simplement parce qu’il ne s’agit pas d’ingrédients naturels. C’est pourquoi j’utilise plus facilement des anti-inflammatoires alimentaires (oméga 3, curcuma, gingembre) que de l’ibuprofène quand la situation le permet!
Pour contacter Alix :
@naturohigh
contact.alixdantras@gmail.com
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Et surtout, prenez soin de vous.
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